NARNIA : ENTER THE GATE

NARNIA est un groupe suédois de métal progressif mélodique (là, je crois que je viens d'inventer un nouveau terme?) crée en 1996 par le chanteur Christian Rivel et le guitariste Carl Johan Grimmark. Après quatre albums studio, un CD live, un DVD live et des tournées qui leur ont permis de jouer avec EUROPE et STRATOVARIUS entres autres, les revoici avec leur cinquième album studio intitulé "Enter The Gate" . Voici le line-up : Christian Rivel au chant, Carl Johan Grimmarkà la guitare, Andreas Olsson à la basse, Andreas Johansson à la batterie.

Oserez-vous entrer dans le monde magique de Narnia? Venez n'ayez pas peur, approchez-vous de l'armoire et passez la porte. Voilà, vous l'avez fait. Bienvenue dans le monde merveilleux de Narnia, le lion Aslan est là pour vous accueillir, mais soyez rassurés, il n'y a pas la Sorcière Blanche, il n'y a que les "quatre petits galopins" pour vous accueillir. Bien sûr, vous l'aurez compris, le nom du groupe, le lion sur la pochette et le titre de l'album est inspiré de la série de livres des "Narnia" de CS LEWIS.

L'album démarre avec "Into This Game", c'est un morceau rapide et tout en mélodie, la voix est agréable. Ce rythme tout en mélodie se poursuit avec "People Of The Bloodred Cross", les chorus sont magnifiques, ainsi que sur "Show All The World".

Le rythme tout en nuances, nervosité et mélodies de "This Is My Life", fait que c'est un morceau facile à retenir. Le refrain sublime de "Aiming Higher" vous trotte furieusement dans la tête, difficile de l'oublier.

Mais, je vous vois venir... Et bien non, les ballades ne sont pas oubliées. "Take Me Home" est sublime, c'est musclé et bien mélodique.

Je donnerais une mention spéciale à "The Man From Nazareth", c'est un morceau mid-tempo puissant et mélodique à la fois, tout en nuances là aussi, souvent en piano/voix du plus bel effet. C'est magnifique, quelle mélodie! Quelle voix!

Ce groupe est une vraie découverte pour moi et j'ai vraiment beaucoup aimé. C'était sublime! Un subtil mélange de morceaux rapides et nerveux avec des titres plus calmes de toutes beautés. La mélodie est toujours présente dans tout les titres, c'est magnifique. Le chanteur à une voix très plaisante aussi.

Ma note 14/20

HOTWIRE : Devil In Disguise

HOTWIRE est un groupe allemand formé en 1993 par Claus Lessmann (ex BONFIRE) et Hans Ziller qui produit le 1er maxi CD "Hotwire" en 1994.

En 1995, le CD "Hotwire" voit le jour. La presse européenne est unanime est dit d'eux que c'est une nouvelle sensation de hard mélodique. Les japonais du magazine BURRN leur consacre aussi un excellent article. En 1998 sort le deuxième album " Face another day", puis en 2001 sort "Middle of nowhere" avec un nouveau chanteur : Andy Urbeck. En 2002, le groupe fait plusieurs concerts en Allemagne avec BONFIRE.

En 2006, après un break de 4 ans, ils reviennent avec "Devil In Disguise". Le line-up est le suivant : Andy Urbeck au chant, Alex Espinosa à la guitare, Tom Glas à la batterie, Winnie Neumann à la basse

L'album démarre avec ""Waterfalls", un morceau mid-tempo, bien rythmé avec une bonne mélodie qui va donner "l'ambiance" de l'album. Dans ce style de morceau, il y a "Devil In Disguise" et "I Know", qui malheureusement pour ce dernier ne prend de l'intérêt qu'au refrain.

Comme dans tout bon album de hard mélodique, il y a des ballades. Elle sont ici représentées par "Feeling" qui est un morceau acoustique, c'est joli, sans plus, un peu trop mou à mon goût. "Here I Am" est une ballade électro accoustique plutôt sympa, mais c'est "Wonderland" que je retiendarais. En effet, son ryhme électro-accoustique, sa bonne mélodie et son refrain font que ça se retient hyper bien. Détail "amusant", je trouve que la voix du chanteur sur ce morceau me fait étrangement penser à la voix de Robbie Williams.

Outre "Hot Love" qui est une reprise du groupe T-REX, le dynamisme est représenté par des titres comme "Ride The Night Away" qui est un morceau "classique" dans le plus pur style hard FM/mélodique. "Skytrain" est un peu plus "nerveux" que "Ride The Night Away", bonne mélodie et bon refrain, le rythme vous fait battre la mesure. Je trouve que c'est dommage, que sur des titres comme cela, le chanteur ne tient pas le "choc". Le rythme de ces deux morceaux, mériteraient à mon goût des montées en puissances plus franches. "Escaping" plutôt nerveux et "Everything You Want It" qui clôt sympathiquement l'album. Là aussi dans le plus pur style hard FM des années 80. C'est cool !

Un album sympa dans l'ensemble, joyeux et qui vous met de bonne humeur. Ce groupe me fait un peu penser à un mélange de FAIR WARNING et de STREET TALK par sa "fun-attitude". Toutefois, parce que je suis exigeante et "parce que je le vaux bien", je trouve que c'est un peu "lisse", un peu plus de prise de risque et de morceaux vifs tels que "Ride The Night Away" ou "Skytrain" auraient été bienvenus. Mais rassurez-vous, j'ai quand même passé un excellent moment d'écoute !

Ma note : 14/20

FELONY : First Works

FELONY est un groupe suisse formé en 1992 par Markus Geiger (clavie, guitare, chant) et Thomas Broggli le bassiste. Après plusisuers changements de line-up, le groupe est complété par le chanteur Andreas Wildi, Urs Fischer à la guitare et Bjorn Rindlishacher à la batterie. Sasha Paeth (RHAPSODY, EPICA, KAMELOT, LUNATICA) produit leur album. Peu de temps après, la chanteuse Andrea Richner rejoint de façon permanente le groupe. Voilà, le line-up est au complet pour cet album intitulé "First Works".

L'album démarre par une intro très symphonique intitulé tout simplement "An Introduction To ...". De suite, l'album embraye avec le rapide et nerveux "What A Felony". C'est mélodieux et les chorus sont sublimes. Quelle orchestration et quel solo de guitare ! Il y a un petit moment façon clavecin très médiéval ... J'adore ! Dans le même style de rythme il y a "Say Goodbye", c'est dynamique, la mélodie est sublime et une fois de plus quels chorus!! "My Way" et son intro sublime au synthé/batterie, c'est dynamique et péchu une fois de plus, les orchestrations de synthé sont vraiment magnifiques. Changement d'ambiance, mais pas de rythme avec "Tonite" qui est plus sombre et souvent en piano/voix. Que dire de "Freedom"? Début tout en chorus et symphonies médiévales. Sublime mélodie, bon refrain, bon rythme, c'est génial! Pour "After The Rain" (non, ce n'est pas NELSON), le rythme est rapide, la mélodie est belle et il y a un sublime solo de guitare. A un moment, la mélodie me fait penser à un passage musical du desin animé "Les Mystérieuses Citée d'Or". Vous savez, quand les "trois galopins" se sont fourrées dans une situation compliquée et que le mystère plane. Là, vous vous dites : "Mais vont-ils s'en sortir?" Bein voilà, ce passage de FELONY, me fait penser à ça. Quant à "On Life's End", l'intro me fait penser un peu a du NIGHTWISH.

Une seule ballade, il s'agit de "Promising Heart" qui démarre en piano/harmonie sublime. C'est beau!

"Justice" est un morceau mid-tempo bien balancé, sublime mélodie, bon refrain et chorus et quel solo de guitare là aussi ! "Disappointed" a une super mélodie, en plus entre 4 mn 30 secondes et 5 mn 10 environ, il y a le solo de guitare de "Superstitious" présent dans l'album "Out Of This World" de EUROPE.. Génial moment !

Un album féérique et enchanteur qui m'a .... Enchanté. Les mélodies sont sublimes, les musiciens sont au top, les voix de Andréas (mec) et Andrea (femme) se mèlent à la perfection. J'ai adoré ces sonorités symphoniques qui se mèlent à des sonorités un peu médiévales. Encore une idée cadeaux pour Noêl ? Pour votre prof de musique du collège qui vous a "saoulé" avec Mozart et Beethoven et qui vous disait que le hard n'était pas de la musique. Offrez-lui cet album !

Amateurs de belles mélodies, de symphonies sublimes, cet album est pour vous.

Ma note : 17/20

DIONYSUS : Fairytales And Reality

Le groupe DIONYSUS, en référence au Dieu Grec du Vin Dyonisos, est un groupe germano-suédois formé en 1999 par Ronny Milianowicz, ex batteur du groupe SINERGY. Se joignent à lui le chanteur Olaf Hayer (ex chanteur sur les albums solo de Luca Turilli's de Rhapsody), Johnny Öhlin à la guitare, Nobby Noberg à la basse et Kaspar Dahlqvist au clavier.

Le groupe sort son premier album intitulé "Sign Of Truth" en 2002, il sera produit par Tobias Sammet le chanteur de EDGUY. En 2004 sort le deuxième album "Anima Mundi", maintenant, en 2006 sort leur troisième album intitulé "Fairytales And Reality" toujours avec le même line-up.

L'album démarre avec "Illusion Of Life", c'est un morceau dynamique, bien balancé avec une excellente mélodie et de bons chorus. Ce titre donne la "couleur musicale" de l'album, car en fait tout les titres sont dans ce style là. "The Orb" et "The Word", qui sont d'un rythme un peu plus rapide mais toujours dynamiques. Les puissants "The Game" et sa sonorité un peu "médiévale" et "True At Heart" qui vous trottent dans la tête ou l'excellent "Dreamchaser" qui "fuse" par son dynamisme. Une superbe partie de guitare vient un peu "calmer" le jeu, avant de repartir tel un "cheval au galop".

Un album à l'ambiance dynamique. Ce disque vous met de bonne humeur, le rythme est positif. Aucun moments de "répit", du début à la fin, cet album vous entraîne dans des rythmes endiablés. J'aime ça ! Le chanteur Olaf Hayer à une voix magnifique. Bravo !

Ma note : 14/20

CRUACHAN : The Morrigan's Call

Si je vous cite comme ça en vrac : bouzouki (non, ce n'est pas une insulte du capitaine Haddock), mandoline, banjo, violon, flûte et harpe irlandaises et bedhran (qu'est-ce que c'est que cette bête??). A quoi pensez-vous? Non, je ne tiens pas un magasin d'instruments de musique et je ne recrute pas de musiciens pour former un groupe de musique traditionnelle. Tout ces instruments sont utilisés par le groupe dans cet album. En effet, les membres de ce groupe irlandais sont passionnés par la musique celte (la musique folk irlandaise), par l'histoire et la mythologie celte. Tout un programme! Maintenant on comprend mieux quand on sait tout cela. Ceci dit, je n'avais pas besoin de lire la bio pour deviner leur passion. L'illustration de la pochette, le nom du groupe et certains titres suffisent à eux-même pour moi. En effet, j'aime beaucoup moi aussi les légendes celtes et tout ce qui touche à la mythologie scandinave et la mythologie celte... Dans cet album, le groupe s'attarde sur quatre personnages importants de la mythologie : Morrigan (d'où le titre mais je vous raconterais plus bas) elle a le pouvoir (entres autres) de se transformer en corbeau, Cuchulainn genre de héro au pouvoirs surnaturels et d'une force incroyable et Diarmuid et Grainne, genre de "Tristan et Iseult" version mythologique de par le triste destin de ce couple d'amants.

Alors comment mélanger des rythmes Folk irlandais avec du métal me direz-vous? Il y a une semaine j'aurais moi aussi poser la question... Pas évident à imaginer le résultat, pourtant....

Cet album mêle habilement agressivité d'un métal presque extrème aux sonorités traditionnelles d'un folklore irlandais. Le mélange est séduisant et se laisse bien écouter. L'agressivité vocale de Keith Fay sur certains titres comme "The Brown Bull Of Cooley", "The Great Hunger", "Shelob", "Teir Abhaile Riu" ou "Cuchulainn" me fait apprécier encore plus le timbre de voix "très irlandais" , puissant et doux à la fois de Karen Gilligan. Ces titres sont de parfaits exemples de dosages folk irlandais/métal. "The Great Hunger" a une ambiance plus sombre et par moment le rythme et la voix de Karen me font penser aux Cranberries sur le titre "Zombies".

Mais il y a aussi des morceaux très typés folk irlandais et qui vous entrainent dans des rythmes festifs dignes d'un pub irlandais comme "The Very Wild River".

Le morceau "The Morrigan's Call" qui donne le titre à l'album résonne comme un petit air "léger" de troubadour ou de ménestrel. Ce morceau raconte en fait le jeu de séduction que Morrigan veut faire sur Cuchulainn, il refuse ses avances. Il dit à sa femme et à ses enfants de faire attention etqu'il doit les laisser dérrière lui. En gros, il sait qu'il va mourrir... Pour la petite histoire, Morrigan réussi tout de même son coup et lors d'un combat de Cuchulainn, elle se transforme en anguille et s'enroule autour de sa cuisse. Il s'en défait et la blesse. Plus tard, Morrigan assiste sous la forme d'une corneille à l'agonie de Cuchulainn, perchée sur son épaule.... Voilà, je viens de "plomber" l'ambiance en 5 minutes... Désolée.... Pour le cours de mythologie ça fera 30 euros, m'sieurs, dames....

Album surprenant, quel mélange! C'est habile, efficace et c'est plaisant. Je suis assez surprise mais ça vaut le détour. Si vous êtes curieux et si vous avez envie de découvrir quelquechose de "different", essayez CRUACHAN!

Ma note : 13/20