LAST AUTUMN'S DREAM : Ten Tangerine Tales (2013)

Voici le retour de Last Autumn's Dream. 10 ans de carrière : 10 albums, un best-of et un live. Beau palmares! Les gars ne chôment pas! Petit retour en arrière pour vous présenter un peu ce groupe plutôt méconnu. 2003 sort leur premier album intitulé I. Le line-up du groupe à de quoi laissé rêveur tout amateur de hard mélodique car le groupe se composait de John Leven (Basse), Mic Michaeli (clavier) Ian Haugland (batterie) tout trois issus de EUROPE pendant sa période de « breack », et de Andy Malacek (guitare) de FAIR WARNING et Mikael Erlandsson (chant). De cette période ne reste plus que Andy et Mikael puisque « les trois compères» de EUROPE sont de nouveaux sur les routes. La carrière du groupe à donc subit quelques changements de line-up, il y a aussi eu Marcel Jacob à la basse en remplacement de John Leven dès le 2ème album. Et ce jusqu'à son « départ vers un monde meilleur » on va dire suite à un cancer. Il est remplacé par Nalley Pahlsson et le line-up se termine avec Jamie Borger à la batterie.

Le groupe nous présente donc son 10ème album qui sort chez Bad Réputation.

L'album démarre avec une petite intro instrumentale de quelque secondes avant d'embrayer sur «  Pickin´ Up The Pieces ». C'est un morceau dans la lignée classique du groupe, à savoir dynamique, fun et enjouée. C'est la marque de fabrique du groupe, le tout mené par la voix légèrement éraillée de Mikael. Un bon morceau qui ouvre ce disque et qui laisse présager un moment d 'écoute agréable. «  2nd Look » est un titre mid-tempo qui dans ces premières secondes ne m'emballe pas des masses, heureusement rapidement, il y a un petit je-ne-sais-quoi qui fait basculer ma première impression. C'est en fait un morceau sympa avec une bonne mélodie. Tout l'album surfe sur des rythmes mid-tempo, le tout entrecoupé de quelques ballades bien sympathiques comme « For You . Cette ballade est juste comme il faut, pas trop « mielleuses » car cela m'insupporte. Elle est bien balancée et son intro tout en clavier fait son petit effet! « When I Found You » est un peu plus « loupée », sympa mais manque un peu d'inspiration.

Les titres défilent et passent très bien «  Preludium – The Man I Used To Be » et son début tout en violon ou «  I Will See You Thru » et son intro tout en chorus bien sympa. Une sorte de continuité logique découle de ce disque. Toutefois une certaine monotonie arrive à la longue...

Un album sympa, jamais de mauvaises surprises avec ce groupe! Toutefois, attention aux lenteurs, langueurs... appelez cela comme vous voulez... Le groupe à mon avis à une certaine propension à se reposer un peu sur ses lauriers. Même si cela reste un album sympathique à écouter, arrivée à moitié d'album environ, j'ai commencé à écouter d'une oreille distraite. A m'en servir comme musique de fond, et ça, c'est pas top... Donc certes, pas de mauvaises surprises avec ce groupe mais de bonnes surprises non plus. J'attends un peu plus de prises de risques de ce groupe pour son futur, il n'y a pas de réelle évolution et c'est un peu dommage. Quoi qu'il en soit, pour les amateurs de bonnes mélodies et qui ne connaissent pas le reste de la discographie du groupe, vous pouvez foncez, vous ne serez pas déçus!

Ma note : 7/10

H.E.A.T : Address The Nation (2012)

Voici H.E.A.T! Les suédois sont de retour avec leur troisième album sorti chez Edel Records. Celui-ci est produit par Tobias Lindell qui a déjà produit l'avant-dernier album de EUROPE « Last Look At Eden ». Nouvel album, nouveau chanteur. En effet, depuis la dernière fois où je vous avez laissé avec mes petits potes et leur « Freedom Rock »., de l'eau a coulé sous les ponts. Juste après la sortie de ce dernier en 2010, le chanteur Kenny Leckremo est parti du groupe pour suivre « sa route ». J'espère pour lui que, depuis elle a été bonne et qu'il ne s'en mord pas les doigts... Les p'tits gars n'ont pas tardés à trouver leur nouveau chanteur en la personne de Erik Grönwall. Alors, un petit mot sur le sieur Grönwall... Ce jeune homme est le gagnant de l'édition 2009 « Pop Idol Sweden ». C'est à dire l'équivalent de notre « Nouvelle Star »... Attendez! Ne partez pas tout de suite, je vous l'accorde ça peu faire peur, mais là, en l'occurrence, non! Erik lors de ces prestations dans cette émission avait passé son temps à chanter du SKID ROW, du QUEEN... et « The Final Countdown » de EUROPE lors de la finale. La suite donc, il a gagné, Joey Tempest s'était prononcé quelques semaines avant la finale en disant que pour lui c'était lui le meilleur. Bel hommage, n'est-ce pas? Et Joey lui a même écris un morceau sur son album solo avant qu'il ne rejoigne H.E.A.T. Voilà le cours est fini, maintenant interro surprise!

L'album démarre avec « Lay Your Hands On Me », ah, non excusez-moi... l'intro de ce morceau tout en chorus ressemble tellement au début de ce titre de BON JOVI présent sur l'album « New Jersey » datant de 1988... Désolée, je reprends, « Breaking The Silence » ouvre le bal. C'est un morceau très dynamique et nerveux, bien balancé avec une bonne mélodie et de supers chorus. En fait ce morceau me fait un peu penser aussi à du SKID ROW époque Sébastian Bach (je précise). Très réussis! Dans le même style « Falling Down » tout en dynamisme et mélodie accrocheuse et « Better Off Alone ». Celle-ci, lorgne du côté de FAIR WARNING par moment dans la mélodie et le « phrasé » de Erik.

Pas de faux-pas, l'album défile et les mélodies toujours très accrocheuses vous emballent. Un subtil mélange de titres dynamiques et de morceaux plus mid-tempo. Puis arrive la ballade de l'album (car c'est la seule), il s'agit de « The One And Only ». Sublime, tout simplement, toute en chorus magnifique. Et surtout, quelle voix! Je suis sous le charme.

Je terminerai avec mon coup de coeur de l'album, qui est le premier single en fait « Living On The Run ». Son intro tout en synthé, son rythme mid-tempo musclé et sa sublime mélodie vous trotte dans la tête. Du grand art! C'est aussi cela la marque de fabrique de H.E.A.T! Des petites mélodies qui a priori n'ont l'air de rien et qui vous restent en tête sans arrêt!

Bilan plus que positif pour cet album! Certes, il y aura peut-être des déçu(e)s quant au changement de chanteur... Mais, personnellement, même si j'adorais Kenny et sa voix chaude et sensuelle, je trouve que Erik de par sa voix un peu plus nerveuse colle aussi très bien au style du groupe. Il a amplement trouvé sa place dans le groupe est apporte une nouvelle « fraicheur » au groupe. Un album d'ambiance positive une fois de plus, avec du fun et de la joie de vivre. Merci messieurs!

Ma note : 7,5/10

ASIA : XXX (2012)

ASIA est un groupe qui fête ses 30 ans de carrière, et, pour célébrer cet événement sort ce nouvel album chez Frontiers Records intitulé « XXX ».

Revenons un peu sur le parcours et le « pedigree » de ce groupe. Formé en 1981 par des ex-membre du groupe YES à savoir le guitariste Steve Howe et le claviériste Geoff Downes, mais aussi ex-King Crimson en la personne de John Wetton. Un groupe qui se reforme en 2012 avec cette formation originale, car par son passé le groupe a accueilli entres autres le guitariste Mandy Mayer qui a aussi oeuvré dans GOTTHARD.

ASIA, EUROPE, INDOCHINE, CHINA, AMERICA... que de géographie dans la musique et les noms de groupes! Alors, allons-nous voyager avec ASIA? Réponse!

L'album démarre avec « Tomorrow The World » dont l'intro en piano/violon me lasse assez vite... Super! Le ton est donné... Heureusement, le morceau s'emballe! Enfin, s'emballe! Tout est relatif, c'est moi qui m'emballe là... C'est un titre mid-tempo bien sympathique en chorus et sonorité de synthé très années 80. Dans le même style, mais avec un peu plus de « classe », il y a « Bury Me In The Willow ». Plus classe car moins typé année 80. « Faithful » continue dans ce registre mid-tempo, belle mélodie là aussi.

Et là! Soudain un choc sur « I Know How You Feel ». En effets, sur les trois premières notes j'ai cru que c'était « The Oscar Goes To » de GOTTHARD qui débutait... avant de changer d'avis en écoutant la suite, non y'a pas le panache de GOTTHARD dans cette intro... dommage... ça aurait pu être le morceau marquant de l'album... loupé!

Les titres se suivent et se ressemblent... et oui... c'est assez navrant quand même. Je dresse l'oreille sur « Al Gatto Nero »... oui, j'ai cru que c'était de l'espagnol et que ça voulait dire le chat noir (avec une faute d'orthographe) Nero au lieu de Negro... Et en fait ça veut quand même dire le chat noir mais en italien... et quand il s'agit de chat... j'écoute car c'est mon animal préféré... voilà, c'est dit.

Que dire de plus? Jolis morceaux avec de belles mélodies, belle voix, c'est presque trop parfait... tellement parfait d'ailleurs que c'est plutôt lassant. Rapidement l'ennuie me gagne. J'ai l'impression que cela tourne en rond et que ces chansons sont en fait de sortes de rengaines... Désolée, c'est très bien en musique de fond en faisant autre chose. Mais cela manque d'âme et de je-ne-sais trop quoi d'autre... C'est plat et linéaire. Pourtant tout est là pour me plaire.... belle voix, belle mélodies (pénibles certes, mais belles...). Ca manque de nerf! C'est mou, voilà... c'est dit! En fait j'ai aussi l'impression d'entendre plusieurs fois la même chanson... C'est grave docteur? Faut que je consulte? Tout cela pour dire qu'il n'y a aucunes chansons qui sortent du lot que cela soi en bien ou en mal d'ailleurs... Cela m'aurait peut-être plus convenu il y a quelques années, car j'ai l'impression d'un sacré retour en arrière dans les années 80. Et encore des mélodies des années 80 assez banales...

Je terminerai sur une note positive en disant que « Bury Me In The Willow » est mon morceau préféré de l'album car ça parle de Willow! Et que « WILLOW » est mon film préféré! Non, je plaisante!! Ou pas...

Ma note : 5/10

GOTTHARD : Firebirth (2012)

Après trois ans d'absence, GOTTHARD revient avec son nouvel album chez Nuclear Blast. Trois ans qui s'expliquent par la disparition brutale et tragique de Steve Lee (le précédent chanteur du groupe) en octobre 2010. Après ce choc émotionnel les membres restants de GOTTHARD ont décidés de poursuivre l'aventure et se sont lancés à la recherche d'un nouveau chanteur. Nouveau chanteur qu'ils ont trouvés après avoir « castés » grand nombre de vocalistes. Et le vainqueur est... Nic Maeder. Chanteur d'origine suisse ayant passé plus de la moitié de sa vie en Australie. Celui-ci a tenté sa chance est a gagné le « gros lot ». En novembre, GOTTHARD nous présentait Nic et dans la foulée nous offrait en guise de mise en bouche le titre « Remember It's Me ». Une belle ballade tout en émotion avec un refrain d'enfer qui laissait présager du tout bon pour l'album à venir!

Maintenant qu'en est-il? Est-ce une renaissance pour le groupe? Le fait de mettre un phoenix sur la pochette est emblématique. Le groupe tel le phoenix donc, veut renaître de ses cendres et repartir du bon pied.

L'album démarre avec « Starlight » dont je vous avez déjà parlé il y a quelques semaines. Mon avis sur ce morceau n'a pas changé, je reste toujours sur ma faim, même si l'on sent que le groupe veut bien faire... j'ai du mal à accrocher... Dans le même style, je préfère « S.O.S », même si l'ambiance et la voix ont un côté plus « sombre ». C'est plutôt agréable. Même constatation pour « Take It All Back », ce morceau a un bon refrain et une bonne mélodie, c'est sympa.

Les autres morceaux qui sont un peu plus nerveux et énergiques comme « Give Me Real », « Right On » ou « I Can » se laissent écouter, mais sans plus... j'en suis désolée... La voix est agréable, il y a de bons solos de guitare, toutefois, il manque un je-ne-sais-quoi...

Cet album contient aussi quatre ballades. Les ballades! Le territoire de chasse de GOTTHARD quand même!! Là, je vais pouvoir juger en toute objectivité! Revenons sur « Remember It's Me » qui est la première des quatre sur l'album. Sublime et avec un bon refrain qui vous rentre dans la tête directement. Je ne vais pas tourner autour du pot... c'est la ballade la plus proche de ce que faisait GOTTHARD à « l'époque de Steve ». Déjà, niveau voix, c'est troublant... la voix de Nic est très proche de celle de Steve, sans en avoir la profondeur toutefois. Je ne vous cache pas que c'est le morceau que je préfère dans cet album... Ensuite viennent « Tell Me » en électro-acoustique, plus intimiste que la précédente. Mais moins marquante à mon goût. Cela reste un agréable titre. Je lui préfère « Shine » qui est une ballade péchue en mid-tempo. Bonne mélodie!

L'album se termine avec « Where Are You » qui s'adresse directement à Steve. En électro-acoustique là aussi, beaucoup d'émotion se dégage de cette chanson en forme de message personnel à Steve.

Bilan mitigé... pour moi, plus rock que hard-rock. Même si avec son précédent album de 2009 : « Need To Believe », GOTTHARD avait amorcé un virage un peu plus rock et un peu moins mélodique que sur « Lipservice » en 2005 ou « Domino Effect » en 2007 par exemple. Là, c'est un peu trop « brutal » comme changement à mon goût. Certes, cela donne quelque chose de spontané, mais j'appréciais ce travail de perfection dans le côté mélodique. Ici cela s'est perdu en route... cela fait un peu brouillon par moment et cela me dérange un peu. J'ai essayé d'écouter avec beaucoup de concentration, j'ai fermé les yeux et j'ai essayé d'oublier (dur à faire) Steve... Rien n'est venu comme avant... LE AVANT où quand j'écoutais une irrépressible envie de sautiller me prenait... là, rien... Je ne peux m'empêcher d'avoir un sentiment de « perte ». La magie s'est envolé... Cela n'enlève en rien au talent et au professionnalisme du groupe. En plus, ils ont trouvé un super nouveau chanteur en la personne de Nic. Mais bon...

Ma note 6,5/10

GOTTHARD : Starlight (2012)

Après le tragique accident qui a coûté la vie à Steve Lee en octobre 2010, GOTTHARD a décidé de continuer est s'est mis « en chasse » d'un nouveau chanteur. Ils l'ont trouvé en la personne de Nic Maeder après avoir « casté » environ 400 chanteurs. A suivi le travail de composition de l'album. Il y a quelques mois ils nous offraient « Remember It's Me » où l'on découvrait la voix de Nic très proche par moment de celle de Steve. A quelques semaines de la sortie chez Nuclear Blast de « Firebirth », voici le premier extrait « Starlight ». Celui-ci est proposé en version rock et en version acoustique. Un morceau aux intonations rock'n roll qui me laisse un peu sur ma faim. Toutefois on retrouve la touche, « la patte » GOTTHARD c'est indéniable. Un petit avant-goût pour patienter jusqu'à la sortie le 1er juin de « Firebirth »qui confirmera ou infirmera ce petit doute que je ressent...