• Europe : retour gagnant

    Cet article est tiré du journal Alsace Presse paru le 12 août 2004. J'en fais donc ici la retranscription.

    Valérie

    L'un des groupes phares du hard rock FM des 80's a fait son retour sur la scène française avant-hier à <st1:personname productid="la Foire" w:st="on">la Foire</st1:personname> aux vins de Colmar après plus de dix ans d'absence. Les Suédois d'Europe ont convaincu un public très fan.<o:p></o:p>

    Des cheveux lisses, longs et châtains ont remplacé les bouclettes blondes qui ont fait la réputation du quintette suédois. Ian Haugland, le batteur, a même sacrifié sa tignasse pour un crâne rasé digne de notre Barthez national.<o:p></o:p>

    Les anciennes midinettes, devenues de respectables trentenaires, avouent tout bas en pincer encore pour le beau Joey Tempest, leader charismatique d'Europe, de retour sur scène après dix années de silence. Pour sa seule date française d'une tournée européenne, le groupe suédois a choisi <st1:personname productid="la Foire" w:st="on">la Foire</st1:personname> aux vins. Et les 4 000 fans, dont des métaleux purs et durs qui arboraient avant-hier d'imposants tatouages et des tee-shirts Judas Priest, Wasp ou encore Sepultura, attendaient avec impatience le show des gars du nord.
    Histoire de montrer que la flamme est toujours là, Joey Tempest et sa troupe démarrent fort avec un Seven doors hotel hargneux, le chanteur démontrant avec agilité qu'il peut jongler sans mal avec son porte micro.
    « I can feel it ! »
    A 41 ans, sautillant et visiblement heureux de retrouver son public, Tempest enchaîne avec Wings of tomorrow, morceau heavy tiré du second album. Très complices, les rockers scandinaves enflamment la scène du théâtre de plein air. Les bras dépliés, collé sur le mur de baffles qui crache une ligne de basse, Joey mène la danse. « It's a fantastic evening. I can feel it ! », lance-t-il, tout sourire.
    Le chanteur enfile une guitare sèche et gratifie le public d'une version soft de Carrie, la ballade magique que tout groupe de hard rock se doit de composer. Un mémorable solo de John Norum laisse pantois les sceptiques. Ian Haugland en fait autant avec ses baguettes et propose au public un duo sympa.
    Le premier rappel fait la part belle aux tubes de la formation avec Cherokee , hommage aux Indiens d'Amérique, et Rock the night. Second rappel, le groupe interprète un extrait (Start from the dark) du futur album qui devrait sortir cet automne. Et puis vient l'apothéose, ce que le public attendait depuis une heure trente. La mélodie très eighties du clavier de Michaeli annonce The final countdown. Cinq dernières minutes de bonheur et d'énergie. <o:p></o:p>

    N.R. (auteur de l’article)

    DNA

    « L'Europe du rock se joue à cinqNouvelle rubrique »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :