SEPULTURA : A-Lex

SEPULTURA : A-LEX (2009)

A-Lex est le onzième album de SEPULTURA (si l'on considère Bestial Devastation comme une démo et Morbide Vision comme leur premier album), mais surtout le premier sans aucun des frères Cavalera et du coup aussi le premier avec le batteur Jean Turrer Dolabella. Pour être franc, j'ai arrêté d'écouter du SEPULTURA après la sortie de l'album Roots qui m'avait énormément déçu, un peu à l'image du Load de METALLICA. J'avais écouté des extrais des albums Against, Nation, Roorback et Dante XXI, mais aucun d'entre eux ne me plaisaient."A-lex" est une expression russe ("а-лекс") qui signifie "sans lois" et l'album est un concept album basé sur le célèbre roman d'Antony Burges L'Orange mécanique (A Clockwork Orange) qui a été adapté à l'écran par Stanley Kubrick, et dont le héro est le jeune délinquant Alex qui adule la musique de Beethoven. Ainsi l'on retrouve vers la fin de l'album une version "métallisée" de la 9ème symphonie sous le titre "Ludwig Van".

On peut classer l'album comme étant du hard-core, composé de 18 titres, dont 4 "interludes" instrumentaux agrémentés de la reprise de la 9ème symphonie de Beethoven. La durée des titres ne dépasse jamais les 3 minutes sauf 3 morceaux. L'originalité de l'album, pour moi, réside dans les 4 interludes (en fait le premier est l'intro de l'album). De temps en temps on retrouve la "patte" Andreas Kisser avec des soli "à la Arise". Le nouveau batteur s'en sort pas mal et le chanteur est très bon dans ce style de hard-core.

Cet album est dans la continuité de ce que fait SEPULTURA depuis Roots et il est clairement fait pour les fans de hard-core, même si l'on note pas mal de bon passages non-hard-core. On pourrait dire que c'est un compromis entre "l'ancien" SEPULTURA de l'ère Cavalera et le nouveau.

Chronique réalisée par Alexander

La note est : 15/20.