• EUROPE à Bordeaux le 3 décembre 2015 par Nadine

    londres11112015bis

    Merci Nadine pour tout ce qui va suivre : live report, photos et vidéo

    Jeudi 3 décembre 2015 - 3h48 du matin… Oui oui, du matin ïŠ

     

    Je me réveillais en sursaut… déjà l’heure ? Je regardais le réveil : ah non, j’avais encore quelques heures à patienter… Je souris dans le noir béatement à l’idée de la soirée à venir, que j’attendais depuis si longtemps. En attendant, farniente ! Deux jours de congés avant le week-end (il fallait bien ça : un jour pour stresser, un jour pour détresser, redescendre sur terre et se dire « vivement le prochain ! »).

    Monsieur à mes côtés, me dit « toi aussi tu ne dors pas ? » (Il a des insomnies…). « Moi aussi ? ». Je lui répondis que je venais de me réveiller… Là il s’est mis à me parler de tout, de rien, de son boulot… Et puis, comme si le fait de parler l’avait apaisé, il s’est retourné et s’est rendormi… en ronflant, bien sûr (sinon ça n’aurait pas été drôle…). Finalement, le réveil en sursaut n’était probablement dû, ni à une rêverie, ni à un cauchemar, mais bien aux roulés-boulés de Monsieur à côté de moi… Là je me suis dit que la journée allait être très très longue…………

    6h30, le réveil a sonné. Punaise, j’avais mal au crâne, je n’arrivais pas à ouvrir les yeux… quelle plaie ! Il fallait pourtant que j’amène les petits à l’école… et que j’aille à mon rendez-vous.

    8h20. Je venais de déposer les enfants à l’école ; je leur avais promis qu’ils n’iraient pas à la garderie ce soir pour une fois (mmm contents mais aussi tristes et déçus, à l’idée de passer la soirée sans maman). Hop, je récupérais la voiture, direction la banlieue de Bordeaux pour la matinée cocooning que je m’étais prévue ïŠ Après ça, je finaliserais probablement les cadeaux de Noël…

    Matinée tranquille… Repas tout aussi tranquille… Et puis après-midi musique à fond pour continuer à me mettre en condition ïŠ (avec un casque, sinon, les voisins auraient appelé la Police…) !

    Je repensais au message que m’avait laissé David, la veille au soir… 18h00 devant la patinoire… Pour moi c’était impossible. Bah, je ferai de mon mieux ! J’avais ma place assurée de toute façon ïŠ

    Il devait être 15h00… Jon Bon Jovi scandait dans mes oreilles…

    […] One for love
    One for truth
    One for me, one for you
    Where
    we once were divided, now we stand united
    We stand as one... undivided.
    How many hands? How many hearts?
    How many dreams been torn apart?
    Enough, enough... the time has come to rise back as… […]

    Etait-ce une coïncidence ?… Ça faisait maintenant plus de 15 jours que les attentats de Paris avaient eu lieu. Je repensais à tous ses innocents, partis voir un match de foot, partis manger un morceau ou voir un groupe de rock… Maintenant partis pour toujours… loin… d’où personne ne revient jamais… Et je me dis « et ce soir ? »… Ça m’a fait frissonner. J’ai repris la voiture pour aller chercher mes enfants à l’école, et nous sommes rentrés… J’ai arrêté la musique, et on a joué… joué… encore et toujours joué… j’ai profité d’eux comme si c’était la dernière fois que je les voyais (quelle connerie de penser ça n’est-ce pas ?)…

    J’ai préparé le repas, écoutant mon fils de 5 ans et demi me raconter sa journée avec force détails… et puis 18h00 est arrivé (si vite…). L’aînée s’était enfermée dans sa chambre… comme pour fuir la réalité (c’est bizarre, elle me rappelle quelqu’un quand elle fait ça…).

    18h30, enfin, mon mari de retour me dit, « allez vas-y, c’est bon, je gère »… ïŠ (hahaha… oups !…). Verdict le lendemain ïŠ

    J’avais quand même le cœur serré… le petit pleurait, la grande faisait une tête d’enterrement… Bref, il ne fallait pas se laisser abattre (mmmm… façon de parler) ! Nadesdja en mode warrior, c’est terrible ! Mais la positive attitude, plus je vieillis, plus je la cultive ïŠ

    Sur la route donc, 40 kms me séparaient de Bordeaux… Un certain Joey Tempest chantait à tue-tête (à moins que j’aie mis le volume un peu trop haut ?) « Days of rock n’ roll »… 25 kms... 10 kms… et là, damned ! Un panneau lumineux indiquait un bouchon… je pestais ! Foutue ville… des bouchons à 19h00… pffff… J’avais prévu de ne pas aller jusqu’à la patinoire en voiture (au vu des derniers événements, le plan Vigipirate renforcé, la venue du Ministre de l’Intérieur à Bordeaux, ce jour-là, ça risquait d’être « un joyeux bordel » en centre-ville) - mais de me garer place des Quinconces (désolée pour ceux qui ne connaissent pas) et de rallier LE LIEU en tramway, histoire de rester zen…

    Dans le tram, j’étais tellement dans mes pensées, qu’à un moment donné, j’ai entendu « Hôtel de Ville » dans le micro, et… comment dire, je crois que j’ai poussé un cri (bestial ?)… Les passagers autour de moi m’ont regardé d’un air soupçonneux, genre, « mais elle s’est évadée d’un HP celle-ci ? »… puis, reprenant mes esprits j’ai poliment demandé au géant black (je ne suis pas grande ; lui l’était vraiment, très grand… un géant) planté à mes côtés « ils ont dit Hôtel de Ville ? ». Il a souri de toutes ses dents (toutes blanches) et dit « oui, c’est le prochain arrêt »…. Ouf, finalement, l’évadée de l’HP (pour les anglophones qui voudraient traduire avec Google, le sigle HP ne veut pas toujours dire Hewlett Packard, c’est aussi un sigle français qui veut dire, Hôpital Psychiatrique… ïŠ) allait pouvoir descendre du tram et prendre sa correspondance pour la patinoire.

    Devinez quoi ?... J’ai raté ma correspondance… alors j’ai couru… Non non non, stop… arrêtez de rire, ce n’est pas drôle DU TOUT !! Courir quand on n’est pas sportif, ça peut vite s’avérer être un calvaire… Oui !

    Presque arrivée… presque arrivée… Allez encore un effort… Et là, stoppée net dans mon élan…………… Devant moi, une file d’attente… monumentale ! Non mais tous ces gens, où allaient-ils ? Non non non… Impossible… Totalement perdue, je regardais l’heure sur mon téléphone… 19h55. 5 minutes… Il ne restait que 5 minutes… Mais grande innocente (certains diront crétine), je pensais que le concert ne commencerait pas, alors qu’il y avait quelques 200 personnes dehors, sautillant d’un pied sur l’autre (il ne faisait pas une chaleur tropicale quand même – le temps idéal pour un suédois, certainement, mais pour une française, frileuse, crevée et à bout de souffle, et bien…). Certains, bardés de tee-shirts Metallica, Iron Maiden, etc., se réchauffaient en buvant des bières, mangeant des hot-dogs et fumant (pas que du tabac, vu l’odeur…). Autour de moi, ça parlait de Scorpions… Scorpions (encore ?)… et euh… Ben oui, Scorpions… Je me suis dit, « mince, y aurait-il une file d’attente pour eux et une file d’attente pour Europe » (ha utopie quand tu nous tiens !)… Inutile de vous donner la réponse…

    Devant moi, un mangeur de hot-dog, blouson en jean à l’effigie de Def Leppard, demanda à sa voisine « Europe, ça doit être bien pour qu’ils fassent la première partie des Scorpions » (« Aaaaah ! Enfin une pensée positive ! Quelqu’un qui a du goût » me dis-je…). La voisine du mangeur de hot-dog, se mit à chanter (faux) « tututut-tut-tututututuuut » (Oui écrit comme ça, ça ne donne rien, mais il s’agissait de The Final Countdown). J’étais scotchée… Europe, 30 ans de carrière et c’est tout ce que le public bordelais avait retenu ? Merde, quelle honte…

    La file avançait à petits pas… Il n’y avait finalement que 5 accès à la patinoire, avec avant ça, 5 portes / barrages où l’on était fouillé. Oui c’est le truc désagréable, mais nécessaire (j’ai entendu un gars dans la file à côté de la mienne dire à sa copine/femme « merde, j’ai mon couteau dans ma poche ! Mets-le dans ton sac, on ne verra rien ! » Je me suis dit qu’il était aussi perturbé que moi…

    Pour la fouille, donc, les femmes étaient orientées vers des gardes féminines et nous passions beaucoup plus vite (les filles en sous-effectif à un concert de rock… Y en a-t-il encore que ça étonne ?). La nana a rapidement regardé dans mon sac (noir, dans le noir…), jeté un œil à mon pass collector et je suis entrée ! Yiiiihaaa !!

    Dans un coin du hall, il y avait les tables où l’on pouvait voir/acheter des tee-shirts, des sacs… C’est tout ce que j’ai pu repérer, car j’ai entendu la voix de Joey qui haranguait le public… J’ai foncé ! Déjà ? Mince, déjà ? Je regardais l’heure… 20h23… Il m’avait fallu 30 minutes pour arriver jusque-là. Et il y avait encore tant de monde dehors… ïŒ

    Carrie…

    Le groupe chantait « Carrie » quand je suis arrivée au pied des tribunes… Il y avait du monde, mais il m’a semblé qu’il y avait des sièges vides dans les gradins et les tribunes (peut-être était-ce une impression ?). Et là, nouvelle attente (décidemment…). Jusqu’à ce qu’une fille s’approche de moi et me demande « Vous êtes plusieurs ? »… Sourde comme un pot au vu du volume des instruments/amplis, je l’ai faite répéter 2 fois ïŠ Elle avait l’air agacée… forcément, avec la foule qui s’agglutinait derrière moi, je lui faisais perdre son temps. Là elle m’a conduite jusqu’à ma place… et m’a priée de m’asseoir. Ça m’a fait une drôle d’impression ! L’impression d’être une VIP lol…

    Et là… Et bien je me suis assise… et j’ai profité du spectacle (sourire béat). Il y avait bien des places libres dans les gradins : quasiment tout le 1er rang des gradins Sud (côté John Levén) – Je me suis dit que j’aurais été mieux placée là-bas…

    Sur la scène, en forme de T, le groupe était « positionné » comme d’habitude. Ian et Joey au centre ; Mic, à gauche, était un peu moins en retrait que d’habitude, plus proche de Joey et de Ian. John Levén, à gauche, et John Norum à droite (précision : quand je dis, gauche-droite... c’est si l’on considère qu’on est face à la scène ïŠ).

    Fin de la chanson… j’étais en train d’enlever mon blouson… Ce fut un peu compliqué d’applaudir avec le téléphone dans une main, le blouson a moitié enlevé, le sac qui pendait lamentablement sur un bras… Mmmmm… Organisation défaillante (ou 2 mains gauches peut-être ?).

    Rock the night…

    D’un coup j’ai pensé à Valérie, à qui j’avais promis des photos (même si je savais qu’avec mon téléphone super smart, mmmm, ça n’allait pas donner grand-chose de bien)… et au lieu de prendre une photo, je lui envoyé un SMS qui disait « Ils ont une pêche !!! Prépare-toi pour demain ! Une tuerie ! ». (Neurones défaillants et/ou fatigués = envoi d’un SMS au lieu de prendre une photo et écrire « tuerie » quand on assiste à un concert de rock… blah).

    Joey avait effectivement l’air très très en forme (enfin, c’est ce qu’il me semblait… de loin, avec mes yeux de taupe ). Il « sautait » sur scène, faisait tourner son micro, comme il le fait toujours, un peu à la façon de David Coverdale. Et puis à la fin du morceau, il a « tapé » son pied de micro par terre, je dirai, un peu rageusement… mais, peut-être que de loin, avec mes yeux de taupe… ou mon état perturbé, mmm j’ai tout imaginé ? A confirmer (ou pas) par les fans du 1er rang ïŠ

    Mic et Ian se démenaient sur leurs instruments. John Levén, comme à l’habitude, accrochait le public des yeux. A un moment, il a regardé quelqu’un au 1er rang, d’un air faussement offusqué : il avait jeté un médiator et la personne qu’il visait ne l’avait visiblement pas attrapé… John Norum, rien à dire. Il est parfait, si parfaitement parfait, dans sa façon d’être, son jeu musical, que c’est à se demander s’il n’est pas un peu alien (ce n’est pas péjoratif…). Franchement, ce n’est pas humain de jouer comme ça. Ou une bonne fée s’est penchée sur son berceau, je ne sais pas ïŠ

    Et puis, Joey a annoncé une chanson du dernier album… Days of rock and roll ! Je me suis agitée sur mon siège, ravie (j’adore ce morceau), et je me suis mise à taper sur mes cuisses en rythme avec Ian. Ma voisine s’est tournée vers moi, yeux écarquillés… Je lui ai fait mon plus beau sourire et j’ai levé mon pouce en l’air pour lui signifier que c’était bien !... Je ne suis pas certaine qu’elle ait compris et/ou adhéré mais tant pis. Comme je l’ai dit plus haut, que ce soit dans la file d’attente ou à ma place, j’étais entourée de fans des Scorpions…

    J’ai pris une ou deux photos… Et alors que je lisais la réponse SMS de Valérie, les lumières se sont éteintes. J’ai levé la tête en direction de la scène, mi surprise, mi inquiète, et les premières notes de The Final Countdown ont retenti. J’ai dit, tout haut « Oh non c’est déjà la fin ! ». Dans mon for intérieur j’ai maudit tout le monde… À commencer, par moi-même. Joey a crié « Are you ready ?! »… Les fans des 1er rangs ont répondu, quelques autres dans les gradins, les tribunes, aussi… Joey s’est mis à sauter sur scène, les fans du 1er rang aussi… Oui les fans du 1er rang… parce que les autres hélas… J’ai filmé le début de la chanson, la scène, mais aussi le public, c’était surprenant : des gens apathiques, des petites lumières blanches au bout de leurs mains levées (des téléphones qui filmaient) et voilà… Le groupe se démenait sur scène pour le dernier morceau de la setlist, cet hymne que TOUT le public aurait chanté à l’unisson il y a quelques années… Public bordelais, tu m’as déçue !

    Et puis le concert s’est terminé… Il n’y a pas eu de rappel, juste des remerciements, très simples…

    Pour la setlist intégrale, je vous invite à consulter David et/ou Farida…

    Un rideau/écran à l’effigie des Scorpions a été tiré, les lumières se sont allumées. Pas mal de gens sont sortis (dans le hall ?) faire une pause, boire un coup, manger… Je me suis demandée si je pouvais sortir ou pas… Dans le doute, je me suis abstenue. J’ai envoyé un SMS à David pour savoir où il était placé. Réponse : devant… Côté John Norum… Sans blague ? ïŠ Nous avons échangé quelques SMS… Il ne savait pas s’il aller rester devant jusqu’à la fin.

    Un peu plus tard (une éternité à mon goût… j’avais mal partout : la pression était en train de retomber, sans doute), le concert des Scorpions a commencé… La scène avait énormément changé de physionomie : il y avait un écran géant au-dessus d’un mur d’amplis Marshall et sur ce mur d’amplis, une scène secondaire, style plateforme où était installé le batteur, James Kottak.

    Je n’ai pas compté le nombre de morceaux joués, mais je pense qu’il y en a eu une bonne vingtaine… Et comme je ne suis pas ultra-fan, je ne saurais pas vous donner la setlist intégrale. J’ai reconnu, entre autres, Send me an angel, Wind of change, Rock n’ Roll Band…

    Le groupe a rendu hommage aux victimes de Paris : d’abord, le régisseur lumière a illuminé la scène aux couleurs de notre drapeau… puis plus tard, une Tour Eiffel stylisée bleu-blanc-rouge a été projetée sur l’écran géant… c’était émouvant.

    Pendant le concert, à plusieurs reprises, Klaus Meine s’est improvisé Père Noël, distribuant à la pelle des « drums sticks », et les guitaristes/le bassiste, des mediators ïŠ

    A un moment donné, le batteur a joué solo 2 fois… La seconde fois était plus impressionnante : la plateforme sur laquelle il était installé, s’est élevée dans les airs. Monsieur culminait alors à 7-8 mètres du sol, et jouait… punaise, un truc de fou (peut-être est-il un peu fou ?)… Il s’est retrouvé torse-nu, debout sur son instrument, et a montré son dos au public, son dos tatoué, sur lequel on pouvait lire la réplique du message imprimé sur le blouson (en jean, sans manche) qu’il portait juste avant : « Rock n’ Roll Forever ». Oh yes ! Il a bu un verre de bière cul-sec… En bref… un truc dément.

    Le public autour de moi était en délire…

    Ensuite j’ai reconnu « Big city lights » et le concert s’est terminé.

    Le public sifflait, et en réclamait encore… les pieds tapaient les gradins… Le groupe a joué en rappel, Still loving you et Rock you like a hurricane. Puis le groupe s’est retrouvé au centre de la scène pour les remerciements, Klaus Meine, le drapeau français sur le dos a dit « Merci Bordeaux » en français. Et puis… Voilà, c’est tout.

    J’ai envoyé un SMS à David, pour savoir si l’on se retrouvait à la sortie… Nous nous sommes finalement retrouvés dans le hall, lui, sa sœur et ô surprise, Farida : c’était bizarre… Ca faisait longtemps qu’on se côtoyait « virtuellement », et là, je ne sais pas… je me sentais toute timide. En plus, j’étais complètement sourde (j’avais oublié mes bouchons d’oreilles). J’entendais tout le monde autour de moi de façon étouffée. David me posait des questions, je le faisais répéter à chaque fois… Pfff… Quant à ma voix, passé les cris et les chants pendant 3 heures, je vous laisse imaginer…

    Nous avons décidé de sortir et de faire le tour de la salle (sans grande conviction pour ma part : j’étais convaincue que les gars – d’Europe, étaient partis depuis longtemps, juste après leur prestation). Plusieurs bus stationnaient autour de la patinoire, mais aucun immatriculé en Suède. Damned !! Farida a dit que de toute façon, il y avait une inscription sur leur bus : Rock n’ Roll (c’est ça ?)… La sœur de David a pris une photo du trio (nous ïŠ). Elle était à priori un peu floue (la photo) : nous avons bien ri quand Farida a dit que c’était mieux comme ça, on ne voyait pas les rides de nos visages. David a dit, « attends, attends, on peut zoomer ! » La réponse a été collégiale : « Non !! ». On a beau penser qu’à nos âges on ne craint plus rien. Et bien si… et c’est là qu’une photo floue prend tout son sens ! lol

    Nous nous sommes séparés là. Heureux, déçus, fatigués… J’ai poliment refusé que les copains fassent un détour pour me déposer au parking. Ne m’en veuillez pas, j’avais besoin de me poser… de réfléchir… de… me déboucher les oreilles aussi :D

    Dans le tram me ramenant au parking où était stationnée ma voiture, il y avait beaucoup de gens qui sortaient du concert, comme moi… je les entendais plus ou moins bien (toujours dans une espèce de brouillard auditif…). Ça sentait la bière et la pizza (curieux mélange, lol...). Plus je m’acheminais vers ma destination finale, moins il y avait de monde dans les rames… J’ai profité une dernière fois des illuminations de Bordeaux by night (en cette période, et Noël qui approche, c’est beau !)… J’ai récupéré fissa ma voiture et je suis rentrée…

    Au fond de mon lit, sous la couette moelleuse et chaude… L’euphorie était passée. J’avais juste envie de pleurer (put*** je suis vraiment trop sensible)… Les yeux grands ouverts dans le noir, je me suis dit que finalement, ces dernières 24 heures étaient passées bien vite… Les souvenirs ont afflué. Je me suis revue à 11 ans, dans la voiture de mes parents, quand j’ai entendu pour la 1ère fois The Final Countdown sur le petit poste de radio que j’amenais partout…

    Je n’ai pas pu retenir mes larmes davantage…

    1h12 est la dernière heure que j’ai vue sur mon réveil… Morphée m’a rattrapée…

    photos

    https://plus.google.com/u/0/photos/109688747160394826952/albums/6238435934657246913

    Fin The Final Countdown

    « EUROPE : vote pour meilleure chanson de l'annéeEUROPE : Live report avec photos et vidéo de Bordeaux le 3 décembre 2015 par Nadine »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :