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    TEN est une groupe Britannique existant depuis 1995. Il nous revient ici avec « Illuminati » son 14ème album studio chez Frontiers Records. A peine un an après « Gothica », le groupe reprend son rythme de « croisière », à savoir un album tout les ans ou presque. Même si le rythme s'est un peu « effondré » après la sortie de «  The Twillight Chronicles » en 2006, où il a fallu attendre 2011 pour avoir le successeur : « Stormwarning » ! Le rythme est reparti de plus belle comme je le dis plus haut en nous proposant tout les ans voire tout les deux ans un nouvel album. Alors, cette « effusion » d'albums en si peu de temps est-il un bon signe ? D'abord attardons-nous un peu sur l'envers du décors.... Ne changeons pas une équipe qui gagne, album toujours produit par Gary Hughes et mixé et masterisé par Dennis Ward. Ensuite la pochette.... je suis très sensible aux jolies pochettes, avec beaucoup de choses à regarder, et là, faut dire que c'est le « pompom ». Pochette dessinée par le français Stan W. Decker (comme Gothica sorti l'an dernier ). En fait on voit tout les éléments qui nous sont racontés dans l'album. A savoir les « Illuminati » cette soit-disant organisation secrète composée de « gens influents » dans tout les domaines possibles et imaginables tels que le commerce, la politique, les artistes.... qui viennent de toute horizons que cela soit géographique ou religieux... On voit tout en dessin ! La pyramide et son œil, le billet d'un dollar qui revient un peu partout. Le Bien, le Mal, avec ses anges déchues et ces démons, Adam et Eve avec la Pomme, le Serpent.... Tout cela très chronologique avec aussi le Dieu Pan me semble-t-il, à moins que cela soit une représentation dessin de Marco Hietala (bassiste de NIGHTWISH) avec des cornes et une flûte de pan. Si vous détaillez bien la pochette il lui ressemble, regardez et dites-en moi des nouvelles. Plus sérieusement , pleins d'autres détails comme aussi un chevalier des Croisades ou un Templiers.... Bref, beaucoup d'informations dans cette pochette, qui nous promet une histoire pleine de secrets, de mystères dans une atmosphère de légendes. Si vous avez lu ma dernière chronique du groupe « Heresy And Creed » de 2012, vous avez pu lire ma frustration de manques d’inspirations du groupe.... alors, est-ce que la « flamme » est revenue ? Réponse !

     

    L'album démarre avec « Be As You Are Forever », c'est un long morceau de plus de huit minutes, dont l'intro instrumentale dure plus de trois minutes. Cette belle mélodie vous fait en fait un résumé de ce que tout l'album va être. Belle entrée en matière pour poursuivre dans de bonnes conditions. Nous poursuivons avec « Shield Wall » qui est dans la même veine, à savoir un bon morceau mid-tempo bien balancé. Le voyage continue avec « The Esoteric Ocean » et ses supers chorus. J'adore la mélodie et l'intensité de la voix de Gary. En fait tout l'album est dans le registre mid-tempo, la seule différence est, que sur certains de ces titres comme « Jericho », «  Heaven And The Holier-Than-Thou », « Exile » ou «Mephistopheles » les parties de guitares sont plus présentes  et donnent un peu plus de « vivacité ». En tout cas, cela donne un super effet, en même temps avec trois guitaristes... pourquoi s'en priver... Quand à « Rosetta Stone » et « Iluminati » en place et lieu de guitares, c'est une intro en piano qui démarre les titres.

     

    Une seule véritable ballade dans cet album et il s'agit du morceau de fin «  Of Battles Lost And Won ». Ballade en mid-tempo, juste sublime qui termine superbement bien l'album. Et, une fois de plus, quelle voix !

     

    Un album simple, sans florilèges, cela va droit au but. Très bien fait, du TEN classique. Pas de tromperies sur la « marchandise », et, sans surprises aussi je dirai. TEN c'est TEN ! J'étais déçue par la période de « Twillight Chronicles » à «Heresy And Creed » en passant par « Stormwarning », car oui, manque d'inspiration. Il s'avère que depuis « Albion » sorti en 2014, puis « Isla de la Muerte » en 2015 suivi de « Gothica » en 2017, l'inspiration est revenue ! Depuis 2014, je retrouve enfin le TEN qui m'a séduite avec les albums allant de « The Name Of The Rose » à « Return To Evermore ». Et donc pari gagné avec ce « Illuminati ». Je vais quand même chipoter un peu, il me manque un peu de la « fougue » qui était plus présente sur « Gothica » et même sur « Albion » et sur « Isla de La Muerte ». C'était des albums un peu plus « vifs et funs» même que celui-ci. Là avec «Illuminati » on est reparti vers un peu plus de douceurs. Mais ce qui me marque le plus, c'est toujours l'extraordinaire voix chaude et sensuelle de Gary. En effet, avec sa voix il pourrait me faire écouter n'importe quoi, il pourrait me lire le dictionnaire ou ma liste de course ça passerai. Trèves de plaisanteries, si vous avez envie de changements dans ce que propose TEN, c'est pas pour maintenant. Par contre, amateurs de belles mélodies et de belle voix, vous pouvez foncer sur cet album.

     

     

     

    Tracklist

     


    01. Be As You Are Forever
    02. Shield Wall
    03. The Esoteric Ocean
    04. Jericho
    05. Rosetta Stone
    06. Illuminati
    07. Heaven And The Holier-Than-Thou
    08. Exile
    09. Mephistopheles
    10. Of Battles Lost And Won


    Line-Up :

     


    Dann Rosingana (Guitares)

    Darrel Treece-Birch (Claviers)
    Gary Hughes (Chant)

    John Halliwell (Guitares)
    Max Yates (Batterie)
    Steve Grocott (Guitares)

    Steve Mckenna (Basse)
     

     

     

     

    Label : Frontiers Records

     

    Jericho


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  • HEAT : II (2020)

    Près de deux ans et demis après le précédent album « Into The Great Unknown » et quelques mois après le combi cd/dvd du live au Sweden Rock, voici le sixième album du groupe : « II » qui est sorti le 21 février chez Gain Records.

    Les « p'tits gars » ne sont pas avares d'extraits du nouvel album. En effet, déjà fin septembre 2019, ils nous offraient un premier single : « One By One » en guise de mise en bouche. Quelques semaines plus tard « Rise » nous servait d'entrée suivit de « Come Clean » en plat de résistance et pour finir il y a quelques semaines « Dangerous Ground » tel un bon dessert. Voilà pour les singles. Cerise sur le gâteau, 2/3 jours avant la sortie de l'album, c'est un « teaser » avec les presque 2 premières minutes de tout les titres que les garçons partageaient. De quoi nous appâter avant le «grand jour ». Quelles nouveautés avec cet album....Exit Tobias Lindell qui produisait le groupe depuis de nombreuses années, cet album est produit par le groupe et plus particulièrement par le guitariste Dave Dalone et le claviériste Jona Tee. Voici donc « II » dont le nom peut-être pris comme une 2ème renaissance après le grand inconnu du dernier album (« The Great Unknown »).

    L'album démarre avec « Rock Your Body » c'est un morceau vif, dynamique, rentre-dedans avec une bonne mélodie qui vous trotte dans la tête avec le refrain. C'est un bon morceau d'ouverture qui donne l'idée de se que va être la suite. J'adore la façon de chanter de Erik a environ 3 mn. Dans le même registre « Dangerous Ground » et son début tout en moteur de voiture qui démarre et sa super mélodie. Et le rythme va effectivement aussi vite que ce « bolide ». Et environ à 2 mn 30 ce son de guitare/batterie entêtant, c'est enthousiasmant ! Ce morceau pourrait servir de BO à des films tels que « Mad Max » ou « Duel » de Steven Spielberg. « Victory » et sa super intro guitare/batterie qui a environ 30 secondes lorgne un peu vers « On The Loose » de Europe présent sur l'album « The Final Countdown » ou « We Are Gods ». Ce dernier me fait penser un peu à Edguy. C'est vif et rentre-dedans, quelle énergie ! La voix puissante et percutante est très en avant. Des harmonies et chorus sublimes apportent un petit je ne sais quoi de « j'y retourne » sur ce morceau. Qui, pourtant aux premières notes n'ai pas vraiment mon « truc », mais c'est particulièrement entêtant. Tout comme « Under The Gun » qui là aussi me fait penser à Edguy, mais c'est plutôt dans la façon de chanter. « Adrenaline » et son intro en chorus le début en parole me fait penser à un morceau de Fair Warning : « Angels Of Heaven » de l'album « Go ! ». Sublime ça vous trotte dans la tête ! Des chorus au top, une mélodie d'enfer qui vous trotte dans la tête et hop à environ à 1 mn 30 le gimmick qui me fait penser à Fair Warning qui reprend ! J'adore en fait ! « One By One » et son énergie rentre-dedans vous restera en tête. Ce morceau est parti pour être un tube, et peut-être le tube de l'album !

    De sublimes morceaux mid-tempo sont aussi sur ce disque, tels que « Come Clean », c'est bien balancé das le début avec un refrain qui vous poursuit et vous trotte dans la tête. Une mélodie efficace qui frappe et marque des points. Peut-être bien le tube de l'album. Euh... j'ai parlé de tube plus haut non ? Si, si, relisez.... « One By One ». Bon, alors ça sera le 2ème tube, et c'est moi qui le dis ! « Heaven Must Have Won An Angel » démarre avec une intro très space en synthé/guitare/batterie. C'est un mid tempo puissant avec une bonne mélodie. Sublime, ça vous trotte dans la tête. De supers chorus, et, quelle voix ! « Rise » qui termine superbement bien l'album est en mid tempo musclé avec sa super mélodie qui vous trotte dans la tête ! Quelle puissance dans la voix.

    Une seule ballade dans cet album, et, quelle beauté ! « Nothing To Say » : en fait dans les 2/3 premières notes ça me fait penser à « Right Here Waiting » de Richard Marx. En mid tempo électro acoustique quelle voix ! Sublime mélodie, des chorus, magnifique. Quelle puissance ! Sans mièvreries aucunes, tout en douceur et puissance à la fois. Erik vous sort de ces notes, je ne sais pas d'où il les sort, mais elles sont puissantes. J'adore sa façon de chanter. Je crois que c'est la première fois où je l'entends arriver à ce modeler autant sans pour autant partir dans une sorte de « hargne ». Du grand Erik ! Je suis sous le charme....

    Voilà j'ai fais le tour de ce petit bijou... Oups, ça y est j'ai déjà balancé en un mot ce que je pensais de l'album... Pas de suspense donc.... Ce disque est vraiment une réussite ! Mon attente a été bien récompensée, ça fait un moment que j'attendais la sortie de cet album et je ne suis pas déçue. Ca aurait été ballot, que je déteste... mince pas cool... Mais ouf ! Dès septembre avec le premier extrait « One By One » j'étais déjà sûre du résultat ! Le reste ne fait que confirmer ma bonne impression. En fait, avec le dernier album « Into The Great Unknown » je disais que c'était la suite logique des précédents albums. Pas tout à fait avec le recul, la suite logique de « Tearing Down The Wall » est celui-ci, car « Into The Great Unknown » est plutôt une sorte de voyage un peu space et initiatique à part des autres, tout en envolées venues d'ailleurs... bref parenthèse terminée. « II » est donc la suite logique de « Tearing Down The Wall » avec un je ne sais quoi de plus... Le point commun c'est que c'est une « usine à tubes » aussi, à l'instar de « Mannequin Show » ou « Eye For An Eye » qui pour moi étaient les tubes de « Tearing Down The Wall ». Ici ce sont « Come Clean » et « One By One » qui tiennent le rôle de tubes. Toujours cette petite touche qui les rapproche de Europe... et ce n'est pas que leur ville d'origine commune : Upplands Vasby (banlieue de Stockholm en Suède) qui les rapproche.... Un petit je ne sais quoi qui revient d'albums en albums, plutôt récurent dans les mélodies et sons de guitare. Joey Tempest à fait « bonne pioche » en prenant Erik sous son aile bien avant sa sortie et victoire de « Pop Idol Sweden ». Allez, j'ose après 6 albums dire que je vous présente les digne descendants de Europe version années 2010/2020. La relève est assurée !

    Un album tout en spontanéité, vivacité et bonne humeur. Des mélodies et refrain qui vous trottent dans la tête tout au long de votre journée. Le tout mené de main de maître par la voix majestueuse du Sieur Erik!  Voilà la recette miracle de cet album. C'est frais, c'est fun, c'est enthousiasmant. Ca fait du bien ! Le seul point négatif est que cet album est trop court j'aurais bien pris 2/3 chansons de plus ou que les morceaux soient plus longs....

    Je ne peux que vous conseiller vivement cet album, si vous ne connaissez toujours pas Heat, il est urgent de réparer cette erreur ! Je terminerai avec mon dicton personnel : « Là où il y a du suédois, y'a d'la joie ! » Et allez, soyons fous ! Je donne même une note : 9/10

     

    Tracklist :

    Rock Your Body
    Dangerous Ground
    Come Clean
    Victory
    We Are Gods
    Adrenaline
    One By One
    Nothing To Say
    Heaven Must Have Won An Angel
    Under The Gun
    Rise

     

    Line-Up :

    Erik Grönwall : Chant
    Dave Dalone : Guitare
    Jimmy Jay : Basse
    Jona Tee : clavier
    Don Crash : batterie

    Label : Gain Records

     

    Rise

    Come Clean

    One By One

    Dangerous Ground

    Nothing To Say

    Adrenaline


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    BOISSON DIVINE : La Halha (2020)

     

    Boisson Divine est le projet musical de deux amis d'enfance qui se sont rencontrés au collège dans le Gers. Ils nous proposent un style Power Metal, mêlant de la musique traditionnelle folklorique Gasconne ainsi que des chants façon polyphonie pyrénéenne. Le groupe existe depuis 2013, époque où ils ont sorti leur premier album « Enradigats » qui se traduit par Enracinés. Ouai je suis bilingue : Gascon/Français 1ère langue au collège.... naannn je blague, j'ai beau être voisine de département, je ne comprends pas le Gascon... Le succès arrivant rapidement et les demandes et propositions de concerts se multipliant, les deux amis sont dans l'obligation d'augmenter « leur effectif », ils passent donc de 2 à 6 membres et sont donc opérationnels pour assurer les concerts à venir. Et c'est tout naturellement que sort le 2ème album : « Volentat » en 2016. Le 27 mai, le groupe sortira son 3ème album « La Halha » chez le label Brennus. Que se cache-t-il sous ce nom mystérieux ? La Halha veut dire le grand feu. D'ailleurs la pochette illustre bien le titre puisque l'on voit dessus une croix au milieu d'un brasier. Croix qui serait la Croix de Béliou actrice d'une légende ancienne dont je vous parlerai plus bas. A savoir que les mp3 promos sont fournis avec la traduction des textes en français, merci ça aide bien !

    L'album démarre avec «Lo pèla pòrc », c'est un morceau dynamique avec une intro tout en instruments traditionnels/batterie, vif, c'est bien balancé. Le rythme lancé tel un cheval au galop vous entraîne dans sa course folle ! La voix est agréable, c'est entraînant ! Par contre amis végans, végétariens et autres végétaliens.... bouchez-vous les oreilles, ça finit mal pour le cochon à la fin. Bon allez je vous spolie la fin, le cochon fini en jambon, saucisson, boudin et pâté. Pauvre Porcinet.... Dans le même genre niveau énergie, «Suu camin estelat » avec sa longue intro en instruments traditionnels rythme rapide, c'est entraînant, difficile de rester calme, battements de pied de rigueur ! On poursuit avec «Xivalièr de Sentralha » qui a été le premier single proposé. C'est un morceau dynamique, vif et bien balancé qui nous raconte la vie de Jean Poton Seigneur de Xaintrailles, dit Chevalier de Xaintrailles, gentilhomme de Gascogne et compagnon d'armes de Jeanne d'Arc. Il prit part à la Guerre de Cent Ans. D'ailleurs, le château de Xaintrailles toujours très bien entretenu) est à quelques kilomètres de chez moi. Un morceau très épique et mouvementé qui vous invite dans son rythme endiablé, mais que c'est bon ça ! Sublime mélodie avec une impression d'être sur le champ de bataille. «La Sicolana » en polyphonie en intro belle mélodie, bon rythme et mélodie qui vous trotte dans la tête. Sublime partie guitare/batterie !

    On continue avec ce rythme avec « Abelion » qui là nous entraîne sur le chemin de la légende du vieux Dieu du soleil Abelion. Rythme très épique, bien balancé ! Toujours dans ce rythme « Libertat » énergique, dynamique, vif, bien balancé, l'impression d'être au milieu dune fête médiévale avec les troubadours et autres artistes de rue !

    Il y a aussi des morceaux un peu plus « calmes » (façon de parler).... comme «Novempopulania» qui est le 2ème single proposé. C'est un morceau avec une intro plus « nerveuse » mais rapidement cela se calme, c'est un morceau plutôt mid-tempo par moment avec une grosse base guitare/batterie. Ce titre nous raconte l'attachement à la Novempopulanie qui est la partie Sud de l'Aquitaine Antique composée de 9 peuples et 12 citées entre Garonne et Pyrénées. Un très beau morceau qui rend hommage aux racines profondément encrées. Dans ce style plutôt mid-tempo il y a aussi « Rei de Suèda (Sveriges Kung) » qui nous relate l'histoire de Jean-Baptiste Bernadotte simple soldat français né à Pau et qui est devenu Roi de Suède et de Norvège en 1818 sous le nom de Charles XIV Jean (Karl XIV Johan en suédois). Sublime mélodie qui se retient facilement. «Un darrèr còp » début façon polyphonie/choeur, sublime mélodie en guitare électro acoustique. On peut dire que c'est la ballade musclée de l'album. L'album se termine avec « Milharis » et son intro en vielle à roue guitare/batterie plutôt mid tempo mais bien dynamique quand même. Ce morceau retrace la légende de Milharis. Autrefois le pays (c'est à dire en gros la Novempopulanie, vous suivez toujours?) donc le pays était peuplé de païens, les Gentils menaient leurs troupeaux sur la montagne. Leur chef était un patriarche de mille ans, Millaris. Un jour, une étrange substance blanche et froide se mit à tomber du ciel : la neige, que l’on n’avait alors jamais vue. Millaris demanda à son fils de jeter une boule de neige vers la montagne : mais il l’envoya vers la vallée, c’est pourquoi il neige dans les bas-fonds.

    Puis, Millaris fit chercher deux vaches noires attelées, et ordonna à sa tribu de les suivre. Elles s’arrêtèrent là où devaient s’installer désormais les montagnards, dans un endroit qui devait devenir Bagnères-de-Bigorre.

    Millaris mort, son corps fut enterré au lieu qui est aujourd’hui la croix de Béliou. Maintenant Abelion a disparu avec ses fidèles, Millaris avec ceux qui jadis racontaient son histoire.

    Tout ceci est bien narrée dans la chanson avec un rythme électro acoustique du plus bel effet. La voix est sublime !

     

    Voilà une bien belle œuvre que nous a présenté Boisson Divine, ça y est pas de suspense vous savez déjà mon avis. Difficile de rester insensible aux belles mélodies, aux envolées vocales et autres petites perles et bijoux présents dans cet album. Je suis conquise, ce rythme plus ou moins guerrier défenseur de notre culture Gasconne, pardon j'ai généralisé un peu, ce sont mes « voisins » et je me sens très proches de leur culture qui est un peu la mienne aussi, si même moins présente dans mon Lot-Et-Garonne. Cet album nous conte des légendes Gasconnes, des façons de vivre, des traditions et coutumes, amour de la Terre, de ses peuples, des personnages historiques locaux. Le tout avec des sonorités traditionnelles et plus classique. De belles mélodies qui vous trotteront dans la tête, vous feront battre le rythme et ne vous laissera sûrement pas de marbre. Un sacré coup de cœur, une belle découverte, merci ! Ne passez pas à côté de ce petit bijou !

     

    Tracklist :

    01 Lo pèla pòrc
    02 Novempopulania
    03 Suu camin estelat
    04 Xivalièr de Sentralha
    05 Rei de Suèda (Sveriges Kung)
    06 La Sicolana
    07 Abelion
    08 Un darrèr còp
    09 Libertat
    10 Milharis

     

    Line Up :

     Baptiste Labenne (Chant, guitare)
    Adrian Gilles (Batterie, chant)
    Ayla Bona (Flabuta, vielle à roue, chant)
    Pierre Delaporte (Boha, accordéon, chant)
    Luca Quitadamo (Guitare)
    Florent Gilles-Waters (Basse)



    Label : Brennus

     

    Xivalièr de Sentralha

    Novempopulania

     


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    NIGHTWISH : Human. :II: Nature (2020)

     

    NIGHTWISH : Human. :II: Nature (2020)

     

     

    Voici le grand retour de NIGHTWISH avec la sortie de ce nouvel album : « Human. :II: Nature » qui est sorti le 10 avril chez Nuclear Blast. Cet album arrive cinq ans après le précédent : « Endless Forms Most Beautiful ». Ca paraît long ! Toutefois pendant cette « absence » le groupe a quand même publié deux combi cd/dvd live et un best-of. Mais aussi, cela a permis à chacun de faire des projets parallèles comme Tuomas avec un album de Auri ou Floor avec Northward entres autres.... Le groupe n'a jamais été éloigné de l'actualité donc. Ils nous proposent ici « Human. :II: Nature » qui a été enregistré entre août et octobre 2019 en Finlande au site Röskö à Keetee chez eux en fait ainsi qu'au château de Troykington et au Petrax Studio. Tout autour de cet album le groupe s'est fait plaisir pour faire un shooting photos au Musée d'Histoires Naturelles de Londres. D'ailleurs petit info « people », NIGHTWISH est le premier groupe à recevoir la permission de tourner dans cet endroit. Après cette info vitale... passons au vif du sujet ! Cet album nous est présenté en double cd's, même 3 si on compte la version instrumentale du 1er cd. Ca va tout le monde me suit ? Mais prenons en compte les 2 : à savoir l'album chanté par le groupe et le 2ème avec je dirai l’œuvre symphonique.... et là soudain je vous vois partir.... mais revenez de suite, laissez-moi développer. Tout d'abord que se cache-t-il derrière cette mystérieuse pochette avec ces drôles de symboles ? Les membres du groupe se sont donnés le mot pour ne pas dévoiler le secret bien gardé. Toutefois, une explication donnée par Tuomas nous éclaire tout de même sur la signification. Le symbole du haut est ce qui représente la nature. C’est un symbole cunéiforme sumérien datant d’environ 2400 avant J.-C. Celui du bas est ce qui représente l'humain, c'est un symbole cunéiforme assyrien et ça date d’environ 800 avant J.-C. Autre « info people », depuis juin 2019, Floor à ce double symbole tatoué sur sa jambe.

     

    Autre détail sur l'album, toutes les chansons sont chantées par Floor, Troy et Marco. Chacun à ses titres « en solo » presque on va dire avec participation de choeurs des autres, et il n'y a qu'une seule chanson chantée à 100 % uniquement par Floor dont je vous parlerai plus bas. Par ce double album, nous l'aurons donc compris, le premier disque est consacré à l'Humain, quant au second, il est consacré à la Nature.

     

     

     

    Le premier disque commence avec « Music », dès le début, nous sommes plongés dans une ambiance et atmosphère sombre avec bruits d'animaux et j'en passe. En fait, ce morceau me donne l'impression de reprendre après la fin de « The Greatest Show On Earth » dernière chanson de « Endless Forms Most Beautiful ». Son intro de plus de 3 mn, suivi d'un chorus digne de « Ghost Love Score » présent sur l'album « Once » vous prépare à la douce voix de Floor qui retenti, telle une elfe des bois. De belles harmonies, des chœurs, c'est envoûtant ! Du grand art ! C'est merveilleux ! L'album continue avec « Noise », personnellement je trouve ça « marrant » que « Noise » arrive après « Music », je sais pas s'ils ont fait exprès.... C'est un titre plus vif, nerveux dans la musique et dans la voix. Premier extrait que le groupe nous a proposé il y a quelques semaines où l'on pouvait voir dans la vidéo une « dénonciation » à l'addiction humaine envers les nouvelles technologies. Cela me fait un peu penser à l'ambiance d'un morceau de « Imaginaerum ». Dans son côté un peu foire aux monstres, je me comprends.... «Shoemaker » et son mélange d'univers celtes dans le son, la mélodie, la façon de chanter. A environ 4 mn une partie lyrique où la voix de Floor retenti telle un ange avec des chœurs. Là je ne peux m’empêcher de penser « Mais avec Tarja ça aurait donné quoi ? » Tellement avec Floor c'est déjà une tuerie !! Floor peut vraiment tout chanter ! « Harvest » est un sublime morceau avec Troy aux manettes, enfin au chant je veux dire avec Floor et Marco qui le rejoignent dans les harmonies et les chorus. Une impression, ambiance celte ou médiévale à nouveau, l'impression de se retrouver au milieu d'une fête où troubadours et autres artistes de rue évoluent au milieu de la population d'un autre temps. En d'autres lieus, d'autres époques.... Et « Pan » ! Du grand art là aussi ! Voix cristalline et puissante à la fois de Floor, une impression bizarre, comme un décalage, mais c'est super intéressant ! Mary Poppins sort de ce corps ! Par moment on dirait que Floor va nous débuter sa formule magique. Oui, je sais j'ai beaucoup d'imagination... mais je ne serai pas étonnée que Tuomas y est pensé quand on connaît ses goûts pour des personnages comme Peter Pan (et Pan!) ou d'autres célébrités Disney... « How's The Heart ? » en ambiance celte une fois de plus, en mid tempo ensuite, sublime morceau, belle mélodie, belle voix, c'est un enchantement ! Quel rythme, on ne peut rester insensible ! Mes pieds battent la mesurent tout seul !! J'ai beau dire stop ! Ils ne m'obéissent pas... « Procession », c'est la chanson 100 % Floor au chant dont je vous parlais plus haut ! C'est une ballade mid tempo, c'est doux, c'est aérien, une petite touche celtique encore par moment. Quelle voix ! C'est très émouvant sa façon de chanter, j'ai les larmes aux yeux pour tout dire.... et par moment sa voix me fait penser à celle de Sharon Den Adel de WITHIN TEMPTATION quand elle part dans des notes aiguës très cristallines. « Tribal » est plus nerveux, chant un peu à l'orientale . Puis Floor se lâche, c'est... euh.... très primitif on va dire. Morceau le plus « brutal » de l'album. «Endlessness », voilà, manquait plus que Marco... c'est chose faite, morceau essentiellement chanté par Marco avec Floor dans les cœurs et une partie de refrain. Je dois bien dire que pour le seul morceau où Marco à le « rôle principal », je suis un peu déçue de la tournure de ce titre. Le groupe nous a habitué à mieux et, c'est dommage de terminer comme cela.... C'est un peu plat.

     

     

     

    Passons maintenant au second disque : «All The Works Of Nature Which Adorn The World ».  Le fameux disque avec l’œuvre symphonique comme dit plus haut. Cette partie a été traitée par Tuomas comme un seul titre unique, en effet, celui-ci voulait que cela soit le dernier titre de l'album. Mais pour une question de facilité, si on préfère la partie 4 par exemple, tellement plus simple de sélectionner titre par titre plutôt que d'avancer rapidement dans le disque. Donc cette œuvre est divisée en 8 parties est fait donc parti du second disque. Sur cette œuvre, Tuomas joue quelques parties de piano de ci, de là, Troy à deux lignes de cornemuses et Floor chante trois parties. Le reste est assurée par The London Session Orchestra et The Metro Voices Choir. Le premier est bien connu du groupe car cela fait des années qu'ils collaborent avec le groupe, comme notamment sur « Ghost Love Score » présent sur « Once ». Dans les différentes parties, sont donc abordés, les paysages avec « Vista » tout en symphonies et choeurs, mais aussi « The Blue », pour les océans, ce n'est pas s'en rappeler le thème musical de Game Of Thrones avec ses cordes. On continue avec « The Green », qui symbolise les prairies et les jungles. C'est nature, féerique, aérien, perlé comme des gouttes d'eau. « Moors » basée sur les étranges Landes ou « Aurorae » basée sur les aurores boréales. Puis « Quiet At The Snow » qui nous entraîne dans des paysages enneigés, c'est très féerique là aussi, on à l'impression d'entendre les flocons tombés tellement c'est bien fait ! Sans oublier Anthropocene (incl. "Hurrian Hymn To Nikkal") et Ad Astra.

     

     

     

    Me voilà arrivé au bout de cette chronique, difficile de passer à côté de certains morceaux, cela faisait un moment que je n'avais fais une chronique où je développais titres par titres.... Mais dans ce cas-là, c'était compliqué de faire autrement. Cet album est donc la suite logique de « Endless Forms Most Beautiful ». Il nous invite à faire le lien entre nos origines et notre Mère la Terre, la Mère Nature. C'est puissant, c'est fort. Une fois de plus le groupe nous montre toutes les ressources qu'il a encore. Après toutes ces vagues passées : troisième chanteuse au compteur, le départ de Jukka, bref, beaucoup de remous, mais le groupe est toujours là soudé et intact. Pour moi NIGHTWISH avait retrouvé son panache avec le dernier album après un passage un peu «flou » avec « Dark Passion Play » et un début de grand retour avec « Imaginaerum ». Là, ça y est on a retrouvé le grand NIGHTWISH. Gros coup de cœur pour les morceaux « Music », «Shoemaker», « Harvest » et « How's The Heart » et « Procession ». Mention spéciale à Troy sur « Harvest », lui je ne l'avais pas vu venir en « challenger ». C'est sympa de pouvoir compter sur une troisième voix pour seconder Floor et Marco. Beau travail d'équipe !

     

    Floor, fidèle à elle-même, et plus encore. Elle peut vraiment tout chanter, et sa voix est porteuse d'émotion ! Une grande dame, qui j'espère restera longtemps au sein du groupe ! Quant à Tuomas.... c'est un grand compositeur, quel talent, il a l'art de vous transporter dans son univers, de vous raconter des histoire, il est très fort !

     

    Vous l'aurez deviné, je suis enthousiasmée par cet album, je ne peux que recommander de l'acheter et de le savourer. Il est nécessaire de faire plusieurs écoute tellement il y a de détails qui apparaissent après coup. Bravo ! Merci pour ce sublime album.

     

    Tracklist :

     

    01. Music
    02. Noise
    03. Shoemaker
    04. Harvest
    05. Pan
    06. How's The Heart?
    07. Procession
    08. Tribal
    09. Endlessness

     

    Disc 2:

     

    01. All The Works Of Nature Which Adorn The World - Vista
    02. All The Works Of Nature Which Adorn The World - The Blue
    03. All The Works Of Nature Which Adorn The World - The Green
    04. All The Works Of Nature Which Adorn The World - Moors
    05. All The Works Of Nature Which Adorn The World - Aurorae
    06. All The Works Of Nature Which Adorn The World - Quiet As The Snow
    07. All The Works Of Nature Which Adorn The World - Anthropocene (incl. "Hurrian Hymn To Nikkal")
    08. All The Works Of Nature Which Adorn The World - Ad Astra

     

     

     

    Line Up :

     


    Floor Janssen (chant)
    Erno Vuorinen (guitare)
    Tuomas Holopainen (clavier)
    Marco Hietala (basse)
    Jukka Nevalainen (batterie)

    Troy Denockley

     

    Label : Nuclear Blast

     

     

    Noise

    How's The Heart

    Music

    Procession

    Harvest


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  • XI B : Jobbymoon (2020)

     

     

     

    XI B : Jobbymoon

    Laissez-moi vous présenter cet artiste qu'est Stéphane Xiberras, qui sort son premier album sous le pseudo de XI B. Après plusieurs années dans différentes formations musicales de la région Toulousaine et Gersoise, XI B se lance dans un projet solo et c'est en 2019 qu'il enregistre son album. Cet album intitulé « Jobbymoon » sort en ce début d'année. C'est seul que le Sieur Xiberras à écrit, composé et réalisé son album. S'occupant de tout, étant sur tout les niveaux : au chant (bien sûr), guitare, basse, clavier, piano, programmation... bref... partout ! Bonus, une collaboration avec Juliette alias Moonlight sur un titre, mais j'y reviendrai plus bas. Pour préparer cette chro, Stéphane m'a dit écouter autant Benjamin Biolay, que Jenifer, EUROPE, OASIS ou Goldman . C'est donc un univers plutôt vaste et varié. D'ailleurs c'est par le biais de Europe que notre « rencontre » s'est faite et que je peux vous proposer mon avis sur l'album. Prêt ? Let's Go !

    L'album démarre avec « Funny Days » en intro « très aérienne », c'est doux, c'est agréable, l'impression d'être dans une bulle ou sur un nuage. C'est très planant et de suite, très rapidement XI B vous entraîne dans son univers Pop-Electro. J'aurais pu dire Electro-Pop, mais je trouve plus juste de mettre le terme Pop avant Electro, car je trouve que la Pop l'emporte sur l'électro. Bref... On continue avec « Please Doctor » avec Juliette aka Moonligt en guest. C'est joyeux, c'est fun, en mid-tempo. C'est facile à retenir, la mélodie vous trotte dans la tête. Et bonus, le mélange des voix de Stéphane et Juliette se mêlent très bien. Dans le même style pop-électro mais toujours avec une touche de mid-tempo, il y a aussi le très sympa « Monster ». Embraye ensuite « Jobbymoon » qui donne son titre à l'album. C'est aussi un mid-tempo que je trouve aérien et fun. Par moment ça me fait penser à Julien Doré, dans le phrasé et l'ambiance. En tout cas, c'est très plaisant. Tout comme « Seventies » et sa mélodie qui vous trotte dans la tête. « Let's Walk Together » en électro-acoustique mid-tempo aussi, et qui je trouve me fait penser à « One » de U2 dans son ambiance aussi. Cette sérénité.... « Hollywood » est un mid tempo avec une très jolie mélodie, et ce petit coté « éraillé » par moment dans la voix est très agréable. Dans le même genre : « Words I Speak », c'est bien sympa et cela se retient facilement. « Real » qui démarre en intro au piano, plus « sombre » avec harmonie et choeurs. Pour terminer « Opportunity » aussi en électro-acoustique mid-tempo bien sympa.

    J'ai passé un excellent moment d'écoute, en découvrant l'univers de XI B. Un univers qui m'a fait penser en plus des artistes déjà cités dans ma chronique à Lily Wood And The Prick, Muse et Coldplay par moment. Un mélange très intéressant, très riche et varié. C'est joyeux, c'est frais, c'est fun, c'est positif. Bref, ça fait du bien d'écouter cela. Je souhaite bonne route, bonne continuation à XI B. Prochaine étape défendre cet album sur scène le plus rapidement possible j'espère !

    Tracklist :

     

    Funny Days


    Please Doctor (feat Moonlight)

     

    Monster

     

    Jobbymoon

     

    Seventies

     

    Let's Walk Together

     

    Hoolywood

     

    Words I Speak

     

    Real

     

    Opportunity

     

    Line-Up :

     

    Stéphane Xiberras aka XI B : vocals, backing vocals, acoustic guitar, bass, keytboards, piano, programming

     

    Juliette aka Moonlight : vocals on track 2 : Please Doctor

     

     

     

    Site Officiel :

    https://www.xib.fr/

     

     

     


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